Même la nuit quand je dors

L’auteure entreprend de mettre des mots sur son chemin depuis la mort de son fils qui s’est suicidé à 28 ans. Ces mots sont pour elle, une façon de « hurler sans bruit ». Elle écrit ce livre entre le premier et le deuxième anniversaire de la mort de son fils et retrace, de façon percutante et claire, le chemin du chagrin. Toute la vie partagée avec ce fils remonte et pose des repères sur ce qui ne sera plus. Elle associe à ce récit son mari et les frères et sœur de Luc et conclue sur une phrase prononcée par son mari : « Bien sûr on ne s’y fera jamais… mais cela ne nous empêchera pas d’être heureux. » Ce récit touchera au cœur les parents confrontés à la mort d’un enfant et délivre un message d’espoir : au-delà du chagrin tellement difficile à nommer et à partager, la vie peut continuer, à jamais différente mais pourtant possible.

Anne DODEMANT
Albin Michel, Février 2013