FAPS asbl – formation en algologie pédiatrique, soins continus et palliatifs

La prise en charge de la douleur plutôt que l’euthanasie

 

Malgré une demande pressante de sursis concernant la loi de 2002 sur l’extension de l’euthanasie aux mineurs, publiée par de nombreux pédiatres, celle-ci a déjà franchi plusieurs étapes et risque d’être adoptée dans la précipitation sans que toutes les nuances nécessaires n’aient pu y être apportées.Parce que la dégradation physique, la douleur, la souffrance et la mort d’un enfant sont au sommet de l’échelle de stress, parce que sur le plan familial, les effets de cet évènement peuvent se faire sentir sur plusieurs générations, mais surtout parce que les enfants doivent bénéficier prioritairement de soins continus et palliatifs de grande qualité et adaptés à leur âge, les enjeux de l’accompagnement sont trop importants et réclament l’attention du monde politique.

C’est dans le souci d’apporter à ces enfants et à leurs familles des soins et un accompagnement de qualité que de nombreux soignants, engagés dans les soins continus et palliatifs pédiatriques, ont été convaincus qu’offrir un espace de formation et d’interrogation sur leur pratique était prioritaire. Pour ce faire, ils ont développé la formation FAPS dont le premier module a été proposé en janvier 2013 après 18 mois de maturation.

La FAPS est une ASBL pluraliste qui offre une Formation en Algologie Pédiatrique, Soins continus et Palliatifs. Les membres fondateurs sont des professionnels de la santé qui travaillent dans l’univers pédiatrique tant à domicile qu’à l’hôpital et font partie de l’ASBL Arémis, de l’ASBL Hexis, de l’HUDERF et du CHC de Liège.

La formation est pluridisciplinaire et comprend 9 modules d’un jour et demi répartis sur 14 mois. Elle se veut à la fois théorique, pratique et interactive tout en mettant  en avant la réflexion éthique. Elle est un acte de transmission et de partage des connaissances par l’expérience professionnelle tant à l’hôpital qu’à domicile. Elle s’adresse aux infirmiers, infirmières, psychologues, kinés, logopèdes, médecins généralistes, pédiatres…impliqués dans la prise en charge des enfants gravement malades où qu’ils soient.

Les enseignants sont des pédiatres, médecins spécialistes, ethno-psychiatres,  infirmières pédiatriques, éthiciens, psychologues, psycho-sociologues provenant de notre pays (Bruxelles, Liège) et de France (Paris, Lyon, Besançon, Hyère).

Ses promoteurs demandent au monde politique de soutenir sans conditions le développement de ces formations. A l’heure actuelle, seules deux initiatives en Belgique proposent cette formation spécifiquement pédiatrique.

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